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Plus de produits luxembourgeois dans l’assiette – c’est possible
Le commerce alimentaire est flexible et s’adapte à la demande des clients. C’est une première conclusion que l’on peut tirer des efforts entrepris jusqu’à présent pour proposer plus de produits issus de l’agriculture luxembourgeoise dans les cantines (écoles, université, garderies, maisons de retraite, hôpitaux). D’ici 2025, 50 % de ces aliments devraient provenir de l’agriculture luxembourgeoise, dont 2/5 de l’agriculture biologique et 3/5 de l’agriculture locale.
Selon le chef de cuisine Marc Steffen, 31 % des aliments transformés dans les deux cuisines du « Kannerhaus Wooltz » sont issus de l’agriculture conventionnelle régionale, 15 % de l’agriculture biologique régionale et 23 % de l’agriculture biologique étrangère. Régional signifie ici de production luxembourgeoise, aussi proche que possible du site de Wiltz, où le « Kannerhaus » gère trois crèches et trois maisons relais.
Marc Steffen s’occupe également de la préparation des commandes auprès des commerçants. Il est satisfait de l’offre de produits bio régionaux, même si souvent le « Kannerhaus» ne peut acheter la marchandise directement auprès de l’agriculteur. « Si nous voulons, par exemple, commander des courgettes bio chez un agriculteur, celui-ci doit aussi avoir la possibilité de nous les livrer en respectant les exigences d’hygiène en vigueur », explique Marc Steffen. Mais cela impliquerait un surcroît de travail et de dépenses pour l’agriculteur. Il arrive donc parfois que des légumes soient commandés dans le village voisin par l’intermédiaire d’un grossiste – un système efficace qui permet d’organiser rationnellement les trajets de livraison. Bien sûr, il y a aussi des producteurs qui livrent leurs marchandises eux-mêmes.
La « Kannerhaus Wooltz » est en bonne voie pour mettre en œuvre la mesure prévue dans le plan d’action national pour la promotion de l’agriculture biologique. Le menu est déterminé par ce qui est de saison. Les produits bio, en particulier, donneraient un bon goût aux plats, selon Marc Steffen. Il a également constaté depuis le début de cette initiative que les commerçants s’efforcent d’avoir de plus en plus d’aliments issus de l’agriculture biologique dans leur offre.